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Introduction à la systémique statégique brève: origine et postulats

La « Bateson team » de 1955
De gauche à droite: William Fry, John Weakland, Gregory Bateson, Jay Haley

C’est grâce à un psychiatre, Don Jackson, que le Mental Research Institute (MRI) voit le jour à Palo Alto, en Californie, avec le but de développer de nouvelles thérapies.

A partir de 1967, avec la création du Centre de thérapie brève, il systématise de nouvelles approches, nées sous l’égide de la systémique, de la cybernétique et du constructivisme, avec un groupe de thérapeutes tels que Gregory Bateson comme chef de file avec également Watzlawick, Weakland et Fisch, J. Haley

Selon les épistémologues constructivistes, il n’existe pas une réalité objective. Chacun perçoit comme réalité le résultat de l’interaction entre soi-même et ce qu’il observe. Cette réalité est le fruit d’une sorte de réorganisation sur la base de notre intelligence, nos croyances, etc.
En faisant propre ce postulat, l’école de Palo Alto met au point une nouvelle approche qui se concentre sur le problème actuel, sur son mode de fonctionnement ici et maintenant, en interaction avec soi-même ou les autres et sur la possibilité d’opérer un changement.

En effet, le patient est considéré comme contributeur des interactions problématiques, à travers des tentatives de solution inopérantes, voire délétères, même si dictées par le bon sens. Il a donc le pouvoir de développer des stratégies pour ne plus maintenir les solutions dysfonctionnelles et opérer de manière opposée à ce qui, jusqu’à présent, ne marche pas.